Hô Chi Minh-Ville met en place une prévention du virus Ebola

Une délégation du Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville conduite par son vice-directeur Nguyên Huu Hung, a contrôlé et étudié le 12 août des mesures de prévention et de lutte contre le virus Ebola dans l’aéroport international de Tân Son Nhât. Il a déclaré que le secteur de la santé affectait des resources conséquentes afin de s’assurer d’une identification précoce des cas suspects d'infection au virus Ebola.

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Dans l'aérogare internationale, le Service municipal de la santé a implanté deux scanners de température corporelle afin de pouvoir contrôler tous les passagers venant de l’étranger. Depuis le 11 août, il impose également une déclaration médicale à tous les passagers des quatre pays dans lesquels sévit l’épidémie d'Ebola : la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et le Nigeria. Parallèlement, le Centre de quarantaine international a pris ses dispositions pour isoler d’éventuels cas suspects.

Un scanner de température corporelle est implanté dans les entrées de l’aéroport de Tân Son Nhât. 


Le Service municipal de la santé a par ailleurs demandé aux hôpitaux d'étudier toutes mesures de prévention et de traitement, notamment une zone d’isolement, l’équipement et les médicaments nécessaires, à commencer par des vêtements de protection pour leur personnel...
C’est l’hôpital des maladies tropicales qui est chargé de recevoir les cas suspects ou avérés. Il collaborera avec l'Hôpital de pédiatrie 1 et 2 pour former les établissements sanitaires publics et privés de la ville au virus Ebola. Parce que la période d'incubation de ce virus est assez longue et variable, de 2 à 21 jours, la surveillance aux postes-frontières frontières internationaux ne peut pas être effective en toute hypothèse, et cette formation permettra d'améliorer les capacités de veille dans la ville.
Selon Nguyên Van Sau, directeur du Centre de quarantaine international, le nombre de passagers provenant de pays affectés par une épidémie d’Ébola arrivant à l’aéroport de Tân Son Nhât est faible. Au 12 août, il n’y a eu qu’un passager, du Nigeria, et qui embarquait pour son pays...
Néanmoins des plans de prévention sont incontournables en termes de santé publique, souligne Lam Minh Yên, directeur adjoint de l'hôpital des maladies tropicales de Hô Chi Minh-Ville, et toutes ressources nécessaires sont mobilisées en prévision de cas de fièvre hémorragique Ebola.
Renforcer la communication sur Ebola

Le virus Ebola est très dangereux. mais selon le docteur Nguyên Huu Hung, les mesures déployées permettent au secteur de la santé de la ville d’assurer une bonne veille. Les étudiants ou travailleurs venant de pays atteints ne sont pas nombreux, ce qui facilite la tâche en matière de prévention.
Le Service municipal de la santé a recommandé au Comité populaire d’exiger des arrondissements de coopérer avec lui afin d’assurer une surveillance effective au sein de la population. Parallèlement, il renforce également les campagnes de communication et d’information en matière de prévention et de lutte contre le virus, non seulement au sein de la population, mais aussi aux postes-frontières internationaux.
Le service réactualise constamment ses nouvelles sur les épidémies Ebola sur son site https://vncdc.gov.vn afin de tenir informer la population de leur évolution.

Quang Châu/CVN


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