Ford arrête de produire ses citadines Focus et C-Max aux États-Unis

Le groupe automobile américain Ford a annoncé le 9 juillet qu'il allait délocaliser hors des États-Unis la production des nouvelles générations de ses citadines Focus et C-Max pour rester compétitif.

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Ford a annoncé qu'il allait délocaliser hors des États-Unis la production des nouvelles générations de ses citadines Focus et C-Max
Photo : AFP/VNA/CVN

Les nouvelles Ford Focus et Ford C-Max ne seront plus produites aux États-Unis à compter de 2018, indique dans un courriel à l'AFP la marque à l'Ovale bleu.

Le pays devant accueillir les nouveaux modèles n'a pas encore été choisi. "Nous sommes en train d'étudier plusieurs options et ferons les annonces une fois ces études terminées", a déclaré Kristina Adamski, une porte-parole. Elle a assuré que cette délocalisation n'aurait aucun impact sur l'emploi et était due à des raisons de compétitivité. "Nous sommes déterminés à continuer à améliorer notre compétitivité et à investir où ça fait sens pour notre activité", a-t-elle argumenté.

La Ford Focus, les Ford C-Max et leurs versions électriques et hybrides étaient produites sur le site de Ford à Wayne (Michigan, Nord-Est) depuis plusieurs années. La Ford Fiesta est, elle, produite au Mexique.

Les "petites voitures" ou citadines, dont les marges sont minces, pâtissent depuis des mois de bas prix de l'essence et du crédit facile qui incitent les consommateurs américains à leur préférer des "grosses voitures" comme les SUV (4X4 de ville), des crossovers et des camionnettes à plateau (pickups). Les ventes des SUV Ford Edge et Ford Explorer, et de la nouvelle version du pickup F-150 ont explosé par exemple récemment.

Ces facteurs ont forcé le deuxième groupe automobile américain à réduire dans un premier temps la production à Wayne. Jeudi 9 juillet, il a promis de continuer à produire des véhicules "alternatifs" sur ce site et va en parler avec les syndicats lors des négociations salariales devant débuter dans quelques jours.

Le puissant syndicat UAW, décimé par les vagues de suppressions d'emplois dans le secteur aux États-Unis entre 2007 et 2012, réclame une première augmentation des salaires en 8 ans et une harmonisation des contrats de travail.

AFP/VNA/CVN

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