Des technologies nano à base de balles de paddy, une fierté du Vietnam

Les peintures produites avec des technologies nano à base de balles de paddy ont fait l’objet d’un colloque international organisé vendredi 8 mai à Hanoi par le groupe Kava. Près de 300 scientifiques et professionnels vietnamiens comme étrangers étaient présents pour écouter un intéressant discours de Nguyên Thi Hoè, présidente du conseil d’administration de ce groupe.

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Cet évènement s’inscrit dans une série de colloques internationaux afin de rendre public les succès grandissants dans l’application des technologies nano à base de balles de paddy. Il s’agissait du 4e colloque consacré à ce domaine, les trois précédents ayant eu lieu l’an dernier à Singapour, en Malaisie et à Hô Chi Minh-Ville.

Mme Nguyên Thi Hoè présente la technologie nano à base de balles de paddy lors d'un colloque international, le 8 mai à Hanoi.

En avril 2013, le groupe Kova a produit des matières premières nano à base de balles de paddy, un succès rapporté dans le pays et à l’étranger. C’est une première du genre dans le monde, demeurant que cette technologie a été inventée par une femme, Mme le docteur Nguyên Thi Hoè. Depuis lors, de nombreux types de peintures respectant l’environnement, protégées par un brevet aux États-Unis, ont vu le jour et sont appréciés de la clientèle.

Les conférenciers ont pu admirer la constante recherche menée par le docteur septuagénaire Nguyên Thi Hoè durant plus de dix années. Sur la base de balles de paddy, cette femme conçoit des peintures anti-incendie, anti-bactérie, autonettoyante, pare-balles et de la peinture-pierre.

Des produits respectant l’environnement

La peinture anti-incendie permet au matériau qui en est recouvert de supporter des températures de plus de 1.000°C durant dix heures... est utilisable sur le bois, le plâtre, le béton comme les métaux. La peinture-pierre protège très efficacement les surfaces aériennes d’un bâtiment pendant une durée de 15 à 20 ans, ainsi qu’en témoigne déjà l’hôtel cinq étoiles Impérial de Vung Tàu (Sud).

La peinture anti-bactérie peut détruire 99% des bactéries sur la surface de l’ouvrage est parfaitement inoffensive pour l’environnement et facile à utiliser. L’hôpital Ne Teng Fong, l’établissement hospitalier le plus sophistiqué de Singapour d’un coût de près d’un milliard de dollars, et celui Shingmark de la province de Dông Nai (Sud du Vietnam), un investissement de 200 millions de dollars, ont choisi ce produit.

La peinture autonettoyante est déjà expérimentée à Singapour, notamment dans le quartier collectif PARC Condo, le métro de Singapour, le centre commercial Vivo City. Seule la peinture pare-balles n’est pas commercialisée, mais elle n’en est pas moins un progrès technologique du Vietnam.

«La balle de paddy est un déchet de la riziculture que l’on trouve en quantité au Vietnam. Je souhaitait faire quelque chose de significatif et de rentable avec de produit», a confié Mme Hoè.

D’ici à la fin de cette année, deux autres colloques seront organisés, l’un dans le Centre du pays, et l’autre aux États-Unis. Par ailleurs, le groupe Kova va prochainement mettre en service deux nouvelles usines à Dông Nai et en Malaisie.

Texte et photo : Quê Anh/CVN

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