Migrants
Au tour de la Macédoine de construire une clôture à sa frontière

La Macédoine construit une clôture à sa frontière avec la Grèce, provoquant des tensions entre migrants et forces de l'ordre.

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Montée de tensions à la frontière entre la Grèce et la Macédonie. Quatre policiers macédoniens ont été légèrement blessés par des pierres lancées par des migrants. L'agence de presse grecque ANA a indiqué que la police avait répondu par des tirs de grenades assourdissantes. Une source militaire a assuré, sous le couvert de l'anonymat, que la situation était «en train de se calmer». La police macédonienne n'était pas immédiatement joignable pour donner des précisions sur ces incidents.
La Macédoine construit une clôture à sa frontière avec la Grèce.
Photo : AFP/VNA/CVN


La Macédoine a commencé à construire une clôture pour mieux contrôler l'afflux de réfugiés, selon l'armée et des journalistes. La longueur de cette clôture n'est pas encore connue, mais un photographe de L'Agence France Presse a indiqué que l'armée utilisait des équipements lourds pour ériger cette barrière de 2,5 mètres de haut des deux côtés d'un passage illégal, près de la ville frontalière de Gevgelija. Une source de l'armée a confirmé qu'elle construisait cette clôture, sans fournir de détails.

Passage en force

Dans un communiqué publié à la suite des attentats du 13 novembre à Paris, la Macédoine avait affirmé que l'armée envisageait la construction d'une barrière pour contrôler l'afflux de migrants, sans fermer la frontière. Deux des auteurs des attentats de Paris s'étaient en effet mêlés à la masse des réfugiés syriens arrivés en Europe. La Macédoine avait commencé dans le courant du mois à filtrer les migrants par nationalité, autorisant uniquement ceux venant de pays en conflit, comme la Syrie, l'Afghanistan et l'Irak, à poursuivre leur route vers l'Europe occidentale.
Un millier de personnes déboutées, notamment des Iraniens, des Somaliens, des Pakistanais et des Bangladais, étaient bloquées vendredi 27 novembre à la frontière gréco-macédonienne. Environ 200 migrants avaient tenté jeudi 26 novembre de forcer le passage de la Grèce vers la Macédoine en abattant des barbelés aux abords du poste-frontière d'Idomeni et en bombardant la police macédonienne de pierres et de détritus.
Par ailleurs, un migrant à la nationalité encore inconnue a été grièvement blessé par électrocution en touchant des câbles alors qu'il était monté sur le toit d'un wagon samedi 28 novembre à la gare d'Idomeni, du côté grec de la frontière, a déclaré la police. Plusieurs migrants ont au cours des derniers jours ouvert des wagons parqués dans cette gare pour se mettre à l'abri du mauvais temps.

AFP/VNA/CVN

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