Accalmie sur le front des incendies en Grèce

Les pompiers grecs avaient stoppé mercredi matin 16 août la progression de trois incendies ravageant forêts, maquis et étendues agricoles depuis dimanche 13 août, mais restaient inquiets et prêts à recevoir des renforts européens demandés la veille, a indiqué leur service de presse.

>>La Grèce lutte contre trois grands fronts de feu

Des pompiers, membres de l'armée et bénévoles luttent contre un incendie à l'est d'Athènes, en Grèce, le 15 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

"L'image est meilleure ce matin", après une nuit d'efforts acharnés pour arrêter la progression des flammes sur les trois grands fronts, sur la côte balnéaire de l'Attique, la région d'Athènes, près d'Amaliada dans l'ouest du Péloponnèse, et sur l'île de Zante, en mer Ionienne, a affirmé à l'AFP une porte-parole des pompiers.

"Il n'y a plus de front actif" ni dans la région d'Athènes, ni dans le Péloponnèse, tandis qu'à Zante, le feu n'avance plus que dans une gorge difficile d'accès, et dans l'immédiat, aucune zone habitée n'est menacée, a-t-elle ajouté.

Avec des vents devant toutefois s'intensifier au fil de la journée avec des pointes jusqu'à 50km/h sur les zones touchées, "la situation reste très instable", et d'importantes forces sont toujours mobilisées, dont plus de 400 pompiers et soldats assistés de cinq avions et six hélicoptères dans la région d'Athènes, a-t-elle ajouté.

Alors que le feu en Attique semblait échapper mardi 15 août au contrôle, la Grèce a demandé des renforts aériens à ses partenaires européens et obtenu de Chypre l'engagement d'envoyer 60 pompiers. La demande "reste en attente" en fonction de l'évolution de la situation, a précisé la porte-parole.

Aucune estimation des dégâts n'était encore disponible, même si selon divers responsables locaux, le feu en Attique a ravagé un des poumons verts de la région, détruisant au moins cinq des résidences secondaires dispersées dans la zone, à une cinquantaine de kilomètres d'Athènes.

Dans le Péloponnèse, les flammes ont aussi détruit selon les témoignages des habitants des cultures déjà sinistrées en 2007, lors des derniers incendies les plus dévastateurs pour le pays, qui avaient tué 77 personnes.

Le Premier ministre Alexis Tsipras doit présider à la mi-journée une réunion d'évaluation de la situation, alors que les flammes estivales ont, comme de coutume, attisé une controverse entre l'opposition et le gouvernement, accusé d'incurie.


AFP/VNA/CVN

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